jeudi 25 octobre 2007

Le buisiness du mariage...

D'aucuns diront que mon mauvais esprit habituel (Mike Echo ou Huqsvarna pour les intimes) parle pour tous les déçus, blasés et autres frustrés des relations de couple...Ou parce que ma soeur, plus jeune que moi, se marie avant moi. Loin de moi cette idée.
En réalité, l'Espagne m'inspire cette réflexion.
Ma meilleure amie est venue me rendre visite il y a de ça quelques semaines. Pour finir la journée culturelle du samedi, nous nous sommes rendues au Temple de Debod. Le site est sympathique; un temple égyptien a été offert à la ville de Madrid a peu près au même moment que le déplacement du Temple d'Abou Simbel. Pour ceux qui auraient râté cet épisode de l'histoire, la création du barrage d'Assouan et du lac Nasser allait détruire une grande partie du patrimoine de l'Egypte et de l'Humanité. Pour éviter ou du moins pour limiter les pertes, certains temples de la vallée furent déplacés.
Revenons-en au Temple. Quand je suis arrivée on m'a dit: "Vas-y! mais trouve toi un mec avant et vas-y avec lui au moment du coucher du soleil c'est super romantique." Manque de bol, et pour mon amie et pour moi, pas de mecs à l'horizon...les nôtres étaient loin et les seuls disponibles dans le coin étaient jeune mariés. Disons mariés depuis au bas mot 10 minutes.
Et pour reprendre une phrase de Céline: "Vachement romantique le couché de soleil avec les grues de chantiers en toile de fond." Madrid étant une ville en pleine expansion et en pleine spéculation immobilière, il est très dificile de trouver un endroit sans chantier.

En France, les samedis ne sont pas rares où au détour d'une promenade en ville, ou dans de jolis villages, nous puissions croiser un mariage ou deux; des fois plus en fonction de la taille de la ville dans laquelle nous nous trouvons. Mais 14 mariages!!!! ça jamais ou alors je n'y ai jamais prêté attention. Nous les avons comptés et encore je suis sûre que nous en avons râtés quelques uns puisque nous ne pouvions pas voir l'entrée du parc. Mais une chose est sûre: le mariage est une chose mûrement réfléchie en Espagne au vu des rides ou des âges avancés des jeunes mariés...A l'âge où certains chez nous divorcent, d'autres ici se jurent fidélité et amour jusqu'à la fin de leur vie.


Vous souvenez-vous de Quatre Mariages et Un Enterrement. Un groupe d'amis, célibataires, entrant dans la phase où les week end se résument aux mariages de leurs proches. J'ai trouvé un site (http://www.filmdeculte.com/culte/culte.php?id=108) qui analyse parfaitement bien et le film et certaines situations que nous connaissons aujourd'hui. Je parle de mes amis les plus proches, hommes et femmes qui se sont heurtés ou qui se heurtent toujours aux questions concernant la vie à deux. J'apprécie particulièrement l'analyse qui est faite du personnage de Charles, alias Hugh Grant, qui découvre que les femmes peuvent être libres et décomplexées. Que celles-ci peuvent aussi charmer, passer une nuit à l'hôtel et disparaître le matin venu, ou compter leurs amants en décrivant exactement les prestations de chacun. Finalement Carrie, celle dont il tombe amoureux, ressemble à beaucoup à beaucoup d'entre nous: indépendante, sans complexe, assumant parfaitement ce qu'elle est et ce qu'elle veut face à des hommes de plus en plus perdus et effrayés de cette potentielle perte de virilité que cela peut représenter.

Finalement, il n'y a qu'un pas de la fiction à la réalité et la réciproque est vraie: comment vivre un compte de fée? Une robe à la Lady Di, ça c'est sûrement ce à quoi ressemblera ma soeur, ou une robe parme, ça c'est pour moi...témoin oblige...Bref, un genre oeuf de Pâques ou meringue revisité par une dingue de comédies romantiques, mièvres et insipides. Ai-je raison d'avoir peur en prévision du week end "Salon du Mariage"? Ce jour là, comme cet été lors des mariages de mes amis, je serai parfaite dans le rôle de Fiona la cynique, descendante de Husqvarna 1er.


jeudi 4 octobre 2007

"I've lost that loving feeling"

Today I've to write in English. I'm sorry for my fiends who don't read this language but I've to do it. And sorry for some of you who know very well English.

This song few people knows it. And also few people knows the importance it has for me. To say the truth: one person. It's the first time I knew that something happened with him. During one day before sending to him a letter and to open a little bit my heart, I was so sad. I felt so bad. And I was for a large part the guilty of this situation.We had the day of the « swimming pool story » a very serious conversation and after he let me at home, alone. I've to tell to you that before he pushed me in the swimming pool with my clothes...and I was sure to die of cold. But the first thing I did was crying in the shower.

The day after, until two a clock in the morning, I wrote. I deleted. I rewrote something, impossible to find the right way to put my ideas...my feelings. Finally, I wrote everything and I tried to put my letter in Spanish. Remember that I was just in Spain for three months. I was afraid, totally scared about him, about me and the worst of everything I was scared about my feelings. After two years and a half doing everything and closing my mind and my heart to everybody and to everything, I felt for the first time, really, that loving feeling and I was happy. Happy to be with him, happy to be with his friends and to be perhaps one of his friends.

I felt free after sending to him the letter, but scared that he doesn't answer, that he doesn't care about me. Arriving at home I found my flatmate, Isabel, coming back from holidays and asking me how was my day...I cried. I cried for the first time since a long long time. I was tired, I was far away from my friends and I was afraid. Twenty minutes after I received a SMS: « I've read your text. I'm impressed. You're so cute. I'm not here this week end but we can meet up next week to see photoespaňa. I miss your eyes. » And I was still crying but crying of happiness. This day I knew that a lot of things would be different now.

In the letter I wrote, I used a myth to explain my situation with him at this moment. To try to explain to him how I felt. The best history I found is the myth of Pygmalion and Galathea. Metamorphosis from Ovide are one of my favorite book since I'm forteen years old. Probably because I studied latin for a long time and I was after that able to tame the sentences, the words and their meanings. With him I'm at the same the sculptor and the statue, the one who works and the one who is coming alive under the hands of the other. I feel good, happy, I feel pretty and I'm myself. And believe me it's something difficult to get from me when I'm not with my friends or with people I've confidence in. But I've confidence in him.

I was impressed. I'm still impressed. Impressed by what he's, what he does. This way he has to pass his hand on my face, to put his head against me or to claps me in his arms until the suffocation. What I can do now? Nothing. Waiting. Nobody can say what will happen, nobody knows. And I don't want that someone tells me that I've to forget. I don't want to forget. I've a lump in my throat now because I bring back this feeling since I know him. I've learnt a lot of things in three months with him, I've enjoyed everything even if I'm not the best person to show it. Nevertheless, I'm sure of one thing today: I miss you.

Aunque estas lejos...estas a mi lado.