Non! En une page je ne vais pas réussir à tout faire tenir...rassurez vous! Pas tout à la fois sinon il n'y aurait plus de mystère ou d'intérêt.
Les six derniers mois ont été si riches que je ne sais à peine par où commencer. Peut-être par la dernière histoire en date. Parce que c'est celle qui me touche le plus. Sûrement. Parce qu'elle n'est pas finie ou peut-être parce que depuis bien longtemps quelqu'un a réussi à faire tomber cette carapace que tout le monde rêve de voir à terre.
Un week-end à Madrid: amis, rhum, coca, sexe. Un mélange détonnant, mieux que l'adrénaline vous diront certains ici. Et ce soir là ce fut le cas pour moi. L'Europride. Voilà le cadre de mon histoire: fin juin, trois jours de fête, de shopping et de rencontres. Une fin de semaine normale pour tout jeune qui se respecte, non? Cela faisait trois mois que j'étais en Espagne donc pour moi, en effet, rien de bien étonnant. Certaines mauvaises langues, là j'anticipe, diront que même en France, c'était déjà comme ça...Bref, on prend vite le rythme, les soirées s'enchainent, les semaines de travail se suivent et se ressemblent et les week-end reviennent. Ainsi va la vie à Madrid, en tout cas en ce qui me concerne.
Ce fameux samedi 29 juin fut un samedi comme les autres...enfin au début. Le vendredi soir fut arrosé, festif, gourmet.Une idée de ma tête le lendemain matin ou vous arrivez à vous l'imaginer? Le samedi, Cathy et moi avions une mission: me trouver une robe pour le mariage d'un ami de prépa. Pour résumer: mission impossible, entre mon amour des magasins, de la foule et des essayages "fi-filles". La journée s'annonçait déjà très différente et pleine de surprises plus folles et étonnantes les unes que les autres, lorsqu'une fois entrées chez Zara, je me retrouvai en un clin d'oeil dans les cabines d'essayages avec Cathy. Nous avions chacunes les bras chargés de chaussures, de robes, de ceintures: une véritable orgie de vêtements. "Essaie celle-ci! Oh! tu serais bien avec ça!"
Une fois la robe trouvée, qui n'était évidemment pas la robe de mes rêves, la parade de l'Europride avait débuté et nous nous sommes retrouvées au milieu de cette foule hétéroclite, Madrilène et surtout européenne. Jeunes, vieux, familles, couples, amis, gays ou hétéro. Un bain de foule à vous retourner les tripes, à mourir de rire et de chaud...des fois que le climat de Madrid ne suffise pas. Se serrer dans les artères de la ville peut occasionellement aider à trouver et la robe de vos rêves et l'impensable. Commençons par la robe. Une petite boutique sans prétention, une vitrine qui attire l'oeil de Cathy et voilà comment je me suis retrouvée avec une robe. Non, en fait avec LA robe. Celle que vous essayez et au moment où vous vous regardez dans la glace vous savez qu'elle est faite pour vous. Superficiel hein? Pas tant que ça parce que ce sont ce genre de petits plaisirs qui vous font du bien, qui rallume la petite étincelle qui vous plonge dans une ambiance à la Amélie Poulain.
La fiesta emplissait les rues de Chueca et de Gran Via, impossible donc de résister à cette allégresse environnante. Moments importants qui vous conforte dans cette idée qu'il fallait que vous partiez, et que vous êtes peut-être enfin à votre place. Après le défilé, nous nous rendîmes au restaurant: un bonheur. Le plat, la sangria, le vin.Tout était parfait. La suite fut encore mieux tant elle fut surprenante. D'une part j'appris à connaître vraiment bien Cathy; ce qui très important à cette heure. Certains d'entre vous ne le savent que trop bien.
D'autre part je découvris que finalement ce qui était impensable jusqu'ici ne l'était pas tant que ça.
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